Alors que la guerre en Syrie entre dans sa phase finale pour libérer la dernière province sous l’occupation des terroristes, le journal américain The Wall Street Journal parle d’une éventuelle attaque américaine contre les cibles militaires iraniennes et russes en Syrie.
La province d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie constitue le dernier bastion des groupes terroristes sur ce territoire. Sa libération s’avère donc la priorité du gouvernement syrien, comme l’a, aussi, indiqué le président syrien Bachar al-Assad. Les opérations que l’armée syrienne et les alliés mènent, actuellement, contre les zones occupées par les terroristes sont suivies de près par les États-Unis, car ils ont pour objectif de mettre en scène le scénario d’utilisation d’armes chimiques pour en attribuer la responsabilité à l’armée syrienne et s’en servir comme un prétexte pour lancer une action militaire contre l’armée syrienne.
Idlib : le Royaume-Uni prépare l’attaque chimique dans les coulisseshttps://t.co/1WBnw2n7Jr pic.twitter.com/Q25cwjD08f
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Le Wall Street Journal a prévenu, dimanche 9 septembre, que des cibles iraniennes et russes pourraient être aussi visées lors des attaques que les États-Unis menacent de mener.
« Le Pentagone élabore l’option militaire, mais Donald Trump n’a pas encore pris une décision officielle pour ce qui pourrait déclencher une réponse militaire US ou si les États-Unis allaient cibler les forces militaires russes ou iraniennes qui aident Assad en Syrie », a écrit le journal.
Le journal ajoute que les États-Unis pourraient également recourir à des sanctions économiques ciblées contre des responsables syriens au lieu de frappes militaires.
« Nous disposons d’outils politiques et économiques. Il y a beaucoup de manières différentes de réagir si Assad franchit ce pas dangereux », a prétendu un haut responsable de l’administration cité par The Wall Street Journal.
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Le journal indique que les responsables américains ont tout fait pour empêcher les opérations militaires de l’armée syrienne et les alliés contre Idlib. Le conseiller à la sécurité nationale américaine et le secrétaire d’État ont recommandé à leurs homologues russes de s’assurer à ce que des armes chimiques ne seraient pas utilisées.
En guise de réponse, les Russes ont notifié aux Américains que c’est plutôt les terroristes qui préparent une attaque chimique contre les civils syriens pour fournir le prétexte à leur parrain américain, de déclencher une action militaire contre la Syrie.
La première frappe militaire ordonnée par Trump contre la Syrie a eu lieu en avril 2017, où l’armée américaine a tiré des missiles de croisière sur un aérodrome syrien dans la province d’Idlib.
À l’époque, Trump a déclaré qu’il avait été ému en voyant des images de jeunes garçons et de filles syriennes qui s’étouffaient suite à l’inhalation de gaz toxique. Trump a appelé le secrétaire à la Défense Jim Mattis pour exprimer son dégoût et appeler à une attaque militaire américaine. Ces scènes étaient montées de toute pièce par les Casques blancs.
Les groupes terroristes préparent des attaques chimiques à Idlibhttps://t.co/buAipUVeQc pic.twitter.com/VqGYgOCARW
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La deuxième réponse est arrivée il y a cinq mois, lorsque les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont tiré plus de 100 missiles sur trois cibles syriennes, prétendant vouloir paralyser la capacité d’Assad à utiliser des armes chimiques.
Pendant toutes ces années de guerre contre la Syrie, les Casques blancs ont mis en scène de fausses attaques chimiques dans les régions où l’armée syrienne avait encerclé les terroristes, pour, en fait, les sauver.
Les Casques blancs, groupe formé il y a quatre ans, se disent être « une ONG impartiale » active en Syrie, uniquement pour porter secours aux victimes de la guerre. Mais, à plusieurs reprises, ce groupe terroriste a menti et ses mensonges ont souvent été dénoncés. Son discours mensonger est destiné à prétexter une action militaire contre le gouvernement syrien et ses alliés.